Nous retrouvons Orthogus, un mardi de fvrier, dans son commissariat de la rue Boulette devant un journal ouvert la page des faits divers. Un titre attire son attention : UNE BAGARRE ECLATE AU BAR DES FLAMANTS NOIRS La police berne ? Il tait curieux de savoir ce que les journalistes crivaient sur cette affaire. Une affaire, selon lui tout fait banale. Le rapport de ses inspecteurs qui s'taient rendus sur les lieux tait d'une triste platitude. Des incidents comme celui-l, il en voyait tous les jours depuis six mois qu'il tait l. Il tait 22 h 30, le bar des Flamants Noirs, situ proximit de l'autoroute du Sud, allait fermer. Un jeune homme vtu d'un ensemble noir imitation cuir, et son amie, tous deux botts et casqus ont t pris parti par un groupe de clients passablement mchs, attabl au fond de la salle. D'aprs la police, prsente sur les lieux, l'origine de la querelle semblerait tre dans le comportement familier d'un de ces consommateurs ivres envers la jeune fille dont l'attitude a t qualifie de provocante. Un appel tlphonique, parvenu au journal vers Minuit, contredit cette version. Selon ce correspondant anonyme, le couple de motards aurait surpris une conversation compromettante entre le grant et un homme qui ne serait autre que le fameux "Macaro", que la police recherche depuis de nombreuses annes. Bien entendu, l'arrive de la police, tous avaient disparu. Or, il s'avrerait d'aprs ce tmoignage anonyme que le couple de jeunes ne se serait pas enfui comme il a t dit dans la version officielle, mais aurait t enlev. Nous faisons remarquer nos lecteurs que nous n'aurions pas pris cet appel en considration, si le grant de ce bar n'avait t mis en cause dans une affaire rcente. Voil bien la preuve que les journalistes sont toujours attentifs aux moindres faits divers... D'ailleurs, cela contribue la progression du travail de la police ! Mais cette affaire-ci m'a l'air banale... Mais avant d'aller plus loin, laissez-moi vous parler des adjectifs qualificatifs et de la faon dont on doit les accorder. La prochaine fois, je vous parlerai de la grande famille des participes passs et de la faon dont il faut les accorder. Nous retrouvons Orthogus, dans son commissariat de la rue Boulette, en train de lire un fait divers. FF